« Le gardien de nos frères« d’Ariane Bois.
Ariane Bois (ed Belfond) dans son dernier livre sorti il y a quelques semaines seulement, 392 pages qui se lisent avec intérêt, nous fait découvrir le départ de Paris où l’on doit tout quitter de familles juives vers Toulouse
On découvre comment survivre, trouver les planques, le dynamisme des jeunes contre les nazis et ce monde de l’après guerre.
Le rôle des Dépisteurs pour retrouver tous ces enfants recueillis ou placés dans des familles provisoires dans 89 départements de France ! Comment les retrouver, les familles vont elles les « rendre facilement »?
Retrouver un frère seul survivant de la famille et s’en occuper à 20 ans….
Apprendre à se positionner à refuser, à aider, à se reconstruire, comment retrouver et redonner un sens à sa vie.
une très belle écriture qui sonne vrai. Ce livre nous instruit sur ce volet de l’après guerre des jeunes juifs français ou polonais cherchant leurs racines.
L’auteure a rencontré, avant d’écrire, 45 enfants « placés » en familles d’accueil, des religieux, le centre de Jouy -qui a accueilli des centaines d’enfants et n’a fermé qu’en 1966-.
Une expo photo à Paris Musée d’art et histoire du judaïsme : « Lore Krüger, une photographe en exil »
Lore Krüger (1914-2009) est une photographe (qui apprend le laboratoire et fait ses tirages) en exil. Elle doit fuir, avec les siens, le nazisme et devient juive errante sans papier.
Brigadiste qui va de Berlin à Londres, de Palma à Barcelone et Paris où elle suit les cours de Florence Henri et Fernand Léger, elle y a aussi observé Sonya Delaunay, puis part à NY et choisir de finir sa vie à Berlin Est.
Les négatifs n’ont pas été retrouvés, les tirages faits par l’artiste sont étonnants, des photos portraits témoignages de la guerre en Espagne aux pelerinages à Saint marie de la mer.
Des photos dynamiques, avec ombres portées, de l’énergie dans les contres plongés, ont un aussi esprit cubiste à une période.
« L’art était ma principale préoccupation, tout tournait autour de lui, mais la politique s’emparait progressivement de ma vie ».
Un livre à lire et à offrir, une expo à voir jusqu’au 17 juillet.
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple
75003 Paris
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple
75003 Paris
Je ne connais pas du tout !
Ce sont mes reporters qui y sont allés
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une parisienne à Vincennes