Il y a quelques jours, avec le retour du beau temps, je suis allée à la cueillette avec ma grande, il y avait aussi Michèle et son loustic, et Estelle.
Nous avons passé une journée formidable, même les enfants n’ont presque pas râlés (bon un peu quand même ils restent des enfants qui n’aiment pas quand ça démange parce qu’ils se font piquer, qui n’aiment pas tomber sur la mini brouette qui ne roule pas correctement..) mais alors qu’est-ce qu’ils aiment courir parmi les fruits et légumes, découvrir comme ils sont « fabriqués » (puisque c’est la grande question de Choupinette en ce moment), sentir les bonnes odeurs des feuilles de tomates, et des plans de fraisiers, …
Quel bonheur pour moi de voir ma grande découvrir tout ça, être enjouée de cueillir SA salde, SES cartottes, SES fraiss, SES tomates cerises, SES concombres …
Le plus compliqué pour moi était d’expliquer à ma gourmande fan de fruits et légumes que non elle n’a pas le droit de manger sur place et se faire son repas, oui elle peut goûter pour savoir quelle variétés choisir, mais … pas de quoi se faire sa salade du déjeuner !
Ce que j’ai aimé, c’est savoir que l’exploitation reste à mesure familiale, la famille propriétaire mange elle-même ses fruits et légumes donc forcément, on est sûr qu’ils font aussi attention à ce qu’ils mangent eux! Donc Exit les pesticides non utiles et bienvenues au techniques plus naturelles! Ici la culture est raisonnée.
La Cueillette de Servigny où nous étions, proche de Paris, fait partie du groupement « Chapeau de Paille » qui leur permet de mutualiser leurs moyens et expériences.
Mais concrétement, aller à la cueillette comment ça se passe ?
A l’entrée, un grand panneau d’accueil sur lequel figurent les produits que nous avons le droit de cueillir et leur tarif :
Ensuite, tu entres (n’oublie as de prendre une charette avant), tu achètes (prix symboliques) le nombre de paniers dont tu as besoin, et te voilà partie !
Il ne te reste plus qu’à faire le tour et faire tes courses.
Tu l’auras compris tu peux trouver les fruits et légumes de saison, qui sont BONS, les fraises non seulement sentaient divinement bon, mais leur goût était à la hauteur de l’odeur !
Mais dès l’entrée tu trouveras les fleurs, disponibles à la cueillette (vendues à l’unité ou au poids), tu pourras donc te préparer un beau bouquet de fleurs comme tu le souhaites, mais ne compte pas sur les fleurs exotiques. (Pour les bouquets de fleurs exotiques par contre tu peux aller voir chez Foliflora, qui te les livrera !)
Une sortie familiale idéale, agréable, interessante, utile, éducative.
Idéale pour leur faire prendre conscience de la saisonnalité des produits!
Merci à la cueillette pour leur accueil,
lien partenaire
C’est juste a coté de chez moi j’y étais mardi !
C’est top! On a adoré! !
Envoyé depuis Samsung Galaxy Note
Han, j’adore!!
Journée géniale !
lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news
En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l’époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l’Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l’ isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd’hui se décide à parler.
35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.
Sur radio-alpes.net – Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) – Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone…émotions et voile de censure levé ! Les Accords d’Evian n’effacent pas le passé, mais l’avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)
Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net